Cybercriminalité
« Gayman », un délit d’escroquerie
Le phénomène de cybercriminalité prend de l’ampleur en Afrique plus particulièrement au Bénin. Presque tous les jeunes s’adonnent à cette pratique. L’aspect mis en vedette est celui de « Gayman ». Plusieurs perspectives sont donc proposées pour l’éradication
Considéré entre temps comme un moyen rapide et efficace d’atteindre d’autres mondes, de nouer d’autres relations, de faire de saines affaires, l’Internet semble prendre un autre détour dans le monde d’aujourd’hui. Plantés devant les ordinateurs dans les centres de cyber déjà à l’aube, les jeunes béninois s’adonnent à cette pratique qui consiste à escroquer les internautes, extorquer leurs fonds plus particulièrement aux occidentaux. Selon les informations, les sujets auraient des logiciels spécifiques adaptés à cette pratique. Tout commence par une annonce sur le net. Il s’agit donc de prendre les images de belles voitures, maisons, motos ou d’autres appareils luxueux et de les mettre en vente ou en annonce. Au moment de l’annonce, l’ordinateur présente des formalités à remplir. Dans cette boite de dialogue qu’affiche le site, figure la partir de la mention de l’adresse. Si par hasard la marchandise parvenait à être choisi par un internaute qui peut être un homme d’affaire étranger, le sujet est averti par courrier. Il peut s’agir de n’importe quelle ethnie, les pratiquants de ce phénomènes ne rencontrent pas de difficulté dans les échanges grâce au site : TRANSLATE.EU qui assure toute traduction. Il faut noter que ces individus sont des experts en informatique et surtout très habile. De ce fait, ils parviennent à soutirer de grosses sommes chez leur adversaire et après s’en débarrassent en supprimant leur compte. Ces jeunes diplômés ou non, se lancent dans cet enrichissement illicite qui selon le code pénal set un délit. Des sources sures cette pratique nous serait parvenue du Nigeria où elle est connue sous l’appellation « 419 : FOUR ONE NINE ». C’est donc un moyen trouvé par les délinquants pour se faire riches. Qu’est-ce qui peut pousser à une telle pratique ? Où est passée l’éducation ? Qu’en est-il de l’éthique ?
Les raisons sont sûrement multiples. D’aucuns évoquent le chômage comme la fondamentale raison ce qui ne serait pas totalement faux car si l’on accorde une attention aux conditions d’étude des étudiants qui parviennent à s’en sortir et qui demeurent chômés même les diplômes en main, on comprendrait ce fait mais sans pour autant se faire d’illusions parce que tous les « Gayman » ne sont pas des diplômés. Ces derniers sont tout simplement des paresseux à la recherche à outrance du gain facile. Les jeunes africains en général et béninois en particulier ne veulent plus lire dans leur dictionnaire le mot « Souffrance ». Ils trouvent que le réseau Internet est un moyen rapide pour satisfaire leurs besoins matériels. L’autre justification qui n’ai pas non plus une excuse est celle consistant à parler de vengeance. Pour eux, c’est le moyen efficace pour faire payer aux occidentaux ce qu’ils ont fait subir à nos ancêtres. Il est évident que cette raison soit un simple alibi pour échapper à la réalité d’où la véracité de l’adage qui dit « Le chien qui veut se perdre n’écoute pas le siffle de son maître ». Ce fait risque de conduire la couche juvénile à la dérive.
Mais il est encore tôt d’y remédier. Les autorités peuvent par exemple mettre en place une stratégie technique de surveillance pour sécuriser ce domaine. Pourquoi pas lancer un ultimatum pour interdire rigoureusement aux gérants de cyber de donner voie libre à leur client ces genres d’activités. Il faut aussi appliquer la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure dite LOPSI de 2002 et la loi pour la sécurité intérieure de 18 Mars 2003 voire celle relative la prévention de la délinquance de 5 Mars 2007. La lutte contre la cybercriminalité est en plein élan. Loin d’être achevée, elle fait l’objet de nombreuses réflexions pour son amélioration. Néanmoins, il faut faire preuve de volonté car le « Gayman » est à décourager.
Aimé WINSAVI
Le phénomène de cybercriminalité prend de l’ampleur en Afrique plus particulièrement au Bénin. Presque tous les jeunes s’adonnent à cette pratique. L’aspect mis en vedette est celui de « Gayman ». Plusieurs perspectives sont donc proposées pour l’éradication
Considéré entre temps comme un moyen rapide et efficace d’atteindre d’autres mondes, de nouer d’autres relations, de faire de saines affaires, l’Internet semble prendre un autre détour dans le monde d’aujourd’hui. Plantés devant les ordinateurs dans les centres de cyber déjà à l’aube, les jeunes béninois s’adonnent à cette pratique qui consiste à escroquer les internautes, extorquer leurs fonds plus particulièrement aux occidentaux. Selon les informations, les sujets auraient des logiciels spécifiques adaptés à cette pratique. Tout commence par une annonce sur le net. Il s’agit donc de prendre les images de belles voitures, maisons, motos ou d’autres appareils luxueux et de les mettre en vente ou en annonce. Au moment de l’annonce, l’ordinateur présente des formalités à remplir. Dans cette boite de dialogue qu’affiche le site, figure la partir de la mention de l’adresse. Si par hasard la marchandise parvenait à être choisi par un internaute qui peut être un homme d’affaire étranger, le sujet est averti par courrier. Il peut s’agir de n’importe quelle ethnie, les pratiquants de ce phénomènes ne rencontrent pas de difficulté dans les échanges grâce au site : TRANSLATE.EU qui assure toute traduction. Il faut noter que ces individus sont des experts en informatique et surtout très habile. De ce fait, ils parviennent à soutirer de grosses sommes chez leur adversaire et après s’en débarrassent en supprimant leur compte. Ces jeunes diplômés ou non, se lancent dans cet enrichissement illicite qui selon le code pénal set un délit. Des sources sures cette pratique nous serait parvenue du Nigeria où elle est connue sous l’appellation « 419 : FOUR ONE NINE ». C’est donc un moyen trouvé par les délinquants pour se faire riches. Qu’est-ce qui peut pousser à une telle pratique ? Où est passée l’éducation ? Qu’en est-il de l’éthique ?
Les raisons sont sûrement multiples. D’aucuns évoquent le chômage comme la fondamentale raison ce qui ne serait pas totalement faux car si l’on accorde une attention aux conditions d’étude des étudiants qui parviennent à s’en sortir et qui demeurent chômés même les diplômes en main, on comprendrait ce fait mais sans pour autant se faire d’illusions parce que tous les « Gayman » ne sont pas des diplômés. Ces derniers sont tout simplement des paresseux à la recherche à outrance du gain facile. Les jeunes africains en général et béninois en particulier ne veulent plus lire dans leur dictionnaire le mot « Souffrance ». Ils trouvent que le réseau Internet est un moyen rapide pour satisfaire leurs besoins matériels. L’autre justification qui n’ai pas non plus une excuse est celle consistant à parler de vengeance. Pour eux, c’est le moyen efficace pour faire payer aux occidentaux ce qu’ils ont fait subir à nos ancêtres. Il est évident que cette raison soit un simple alibi pour échapper à la réalité d’où la véracité de l’adage qui dit « Le chien qui veut se perdre n’écoute pas le siffle de son maître ». Ce fait risque de conduire la couche juvénile à la dérive.
Mais il est encore tôt d’y remédier. Les autorités peuvent par exemple mettre en place une stratégie technique de surveillance pour sécuriser ce domaine. Pourquoi pas lancer un ultimatum pour interdire rigoureusement aux gérants de cyber de donner voie libre à leur client ces genres d’activités. Il faut aussi appliquer la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure dite LOPSI de 2002 et la loi pour la sécurité intérieure de 18 Mars 2003 voire celle relative la prévention de la délinquance de 5 Mars 2007. La lutte contre la cybercriminalité est en plein élan. Loin d’être achevée, elle fait l’objet de nombreuses réflexions pour son amélioration. Néanmoins, il faut faire preuve de volonté car le « Gayman » est à décourager.
Aimé WINSAVI
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